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Mes attentes pour l’édition 2009 de Adobe MAX

Comme chaque année Adobe organise une grande messe pour la communauté d’utilisateurs de ces produits : MAX. D’habitude il y a 3 conférences (USA, Europe et Asie) mais cette année il n’y en aura qu’une seule à Los Angeles la semaine prochaine. Je m’envole donc dimanche matin pour une semaine afin d’assister à une série de keynotes et de conférences en relation avec la création numérique et les interfaces riches.

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Cette année je vais être particulièrement attentif à différents sujets :

  • La série d’acquisitions d’Adobe. Je doute que l’on en sache beaucoup plus sur les véritables raisons du rachat d’Omniture, mais j’espère bien en apprendre d’avantage sur ce que nous réserve Adobe en ce qui concerne les solutions de commerce en ligne et notamment ce qu’ils vont faire de GoodBarry.
  • La prochaine version de Flash. On ne sait pas encore grand chose sur Flash 11 mais je pense qu’ils vont devoir frapper fort pour ne pas se laisser distancer notamment en ce qui concerne les capacités vidéos car Silverlight grignote petit ) petit toujours plus de parts de marché (cf. Canal + goes Silverlight for Foot+), car Google nous mijote des choses avec sont Native Client et ses capacités concernant l’accès aux ressources hardware, et car sur le front de la 3D il y a aussi fort à faire avec les initiatives de Google (O3D) et surtout de standards comme WebGL (il faudra plus de Papervision 3D pour convaincre le marché).
  • Les applications mobiles. Alors que nous sommes toujours en attente d’une implémentation de Flash sur l’iPhone et que nous sommes dans l’expectative de ce que peuvent nous proposer des applications tournant sur Android ou WebOS, il serait grand temps qu’Adobe songe à s’imposer sur ce créneau (ou plutôt sur ce média de masse) afin d’élever des barrières à l’entrée et ne pas se laisser distancer sur des niches à forte valeur ajoutée comme les applications de réalité augmentée.
  • Les jeux en ligne. Au vue des dernières évolutions du marché du casual gaming ou même des MMO, Adobe se doit de proposer au marché une approche plus verticale afin de fidéliser les développeurs de jeux en ligne pour éviter une érosion vers des plateformes plus « métiers » comme Unity.
  • La cohérence de la gamme. Je suis stupéfait littéralement par les capacités de Photoshop CS5 mais je suis toujours en attente d’une offre viable pour les designeurs et concepteurs web (un fusion entre Fireworks et Flash Catalyst ?).

Bref, j’ai comme l’impression qu’Adobe est à un tournant de son histoire et qu’ils ont l’obligation de réussir le tournant qui est en train de se profiler avec les nouveaux usages (médias sociaux, web squared…).

Compte-rendus détaillés, interviews vidéo et news en temps réelle (via Twitter et #AdobeMAX) dès Lundi matin.

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